Bien vivre ses règles

Comprendre son cycle et vivre en harmonie avec

Comprendre son cycle menstruel

On peut distinguer deux phases dans le cycle menstruel :

• la phase folliculaire : du premier jour de vos règles à l’ovulation.
• la phase lutéale : de l’ovulation jusqu’à la veille des prochaines règles.

Pendant la phase folliculaire, votre corps prépare “le terrain” pour une éventuelle grossesse (maturation des ovocytes dans les ovaires et épaississement de l’endomètre pour accueillir un éventuel embryon). Vos ovaires produisent donc de l’oestrogène, qui s’accumule dans votre sang. C’est cette accumulation qui va déclencher l’ovulation (= un de vos ovaires va libérer un ovule).

Pendant la phase lutéale, votre ovule produit de la progestérone. Cette progestérone continue d’être produite par l’embryon et le placenta jusqu’à l’accouchement, si l’ovule est fécondé bien sûr. S’il n’y a pas de fécondation, la progestérone va chuter et les règles vont être déclenchées.

Aménager son temps

S’écouter pour mieux se comprendre

Comme les animaux qui vivent en fonction des saisons, nous pouvons apprendre à vivre en fonction de notre cycle. Nous sommes bien sûr toutes différentes, et plusieurs facteurs viennent influencer le cycle : contraception, stress, saisons, bouleversements… Mais nous pouvons identifier 4 phases différentes durant le cycle. Observez les moments où vous avez besoin de plus de repos, les jours où vous vous sentez hyper motivées, les périodes d’optimisme ou au contraire de mal-être.

Mieux vous connaître vous permettra déjà d’accepter les choses et de vous détacher de vos émotions. Surtout quand elles sont négatives, laissez-les entrer dans votre tête sans y prêter trop d’attention et laissez-les partir. Prenez conscience qu’ils ne ne sont que des ressentis passagers.

Les quatre phases du cycle

Mieux connaître votre cycle vous permettra aussi d’aménager votre quotidien (alimentation, sport, activités…) en fonction de vos hormones.

• Pendant la période ovulatoire (après les règles) : le taux d’œstrogènes augmente pour préparer la prochaine ovulation. Certaines d’entre-nous se sentent motivées et enthousiastes pendant cette période. Si c’est le cas, c’est le bon moment pour vous lancer de nouveaux objectifs personnels, vous donner à fond dans votre vie pro’, bref, vous accomplir dans tous les domaines qui vous tiennent à cœur.
• Pendant la période d’ovulation : le taux d’œstrogènes est au maximum. La libido est souvent plus forte à cette période. On sent qu’on a de l’énergie et on peut se sentir plus tournée vers les autres.
• Pendant la période pré-ovulatoire (avant les règles) : c’est souvent les quelques jours où on se sent mal physiquement et moralement. On se sent parfois plus fatiguée, c’est donc le moment de s’accorder du temps et de se créer un environnement apaisant et confortable.
• Pendant la période des règles : les taux d’hormones (œstrogène et progestérone) sont bas, ce qui peut entraîner de la fatigue. Pourquoi ne pas dormir quelques minutes de plus pour recharger ses batteries pendant cette phase. Certaines d’entre-nous vont se sentir plus au clair dans leur tête, c’est une période propice à l’introspection et à la réflexion.

Le syndrome prémenstruel

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?

C’est un ensemble de symptômes qui apparaissent, quelques jours avant les règles, voir une dizaine de jours avant. Plusieurs ou un seul symptôme peuvent apparaitre, et ils peuvent varier d’un mois à l’autre.

Quelques exemples de symptômes :

• sautes d’humeur,
• sentiment de contrariété, d’anxiété ou d’irritabilité,
• fatigue ou troubles du sommeil,
• ballonnements ou douleurs abdominales,
• sensibilité des seins,
• maux de tête,
• acné,
• cheveux gras,
• changements dans l’appétit et la libido.

Ce syndrome peut être très léger ou au contraire assez sévère et handicapant. Si les symptômes sont très intenses (humeur dépressive ou une anxiété particulièrement intense) on peut parler de trouble dysphorique prémenstruel.

Pourquoi se manifeste-t-il ?

Le syndrome prémenstruel peut se manifester lorsqu’il y a moins de progestérone que d’œstrogène pendant la phase lutéale. Soit :

• trop d’œstrogène est sécrété, alors que la progestérone est sécrétée en quantités normales.
• la sécrétion de progestérone est trop faible, donc l’œstrogène domine.

Ce syndrome, encore parfois mal compris, peut sûrement s’expliquer par d’autres facteurs.

Les solutions naturelles pour apaiser le syndrome prémenstruel

On ne parlera que des solutions naturelles. On va chercher à réguler les hormones en agissant sur la production de progestérone et/ou l’excès d’œstrogène.

Un bon moyen de favoriser la production de progestérone est… de réduire le stress ! L’hormone du stress (le cortisol) peut nuire à la production de progestérone.

Pour aider votre corps à éliminer l’excès d’œstrogène vous pouvez chouchouter votre foie en adaptant votre alimentation (les choux par exemple).

De manière générale, l’alimentation joue un rôle essentiel pour limiter l’inflammation dans votre corps. En optant pour des aliments non-transformés, variés et de qualité, vous allez améliorer votre état de santé général mais aussi limiter l’inflammation, parfois responsable des dérèglements hormonaux.

Bien choisir ses protections menstruelles

Pourquoi bannir les protections hygiéniques jetables ?

Elles sont nocives pour vous.

Avec les protections jetables vous vous exposez à des matières nocives, telles que des pesticides et des dérivés de plastique, potentiellement cancérogènes, mutagènes et contenant des perturbateurs endocriniens.

Elles sont nocives pour l’environnement.

Vous contribuez aux 1447 protections hygiéniques jetées toutes les secondes dans le monde.
C’est un déchet très polluant sur toute la chaîne de production : pétrole, co2, dioxyde de soufre, polyéthylène, polypropylène, polyacrylate…

Elles ne sont pas économiques.

Vous jetez votre argent par les fenêtres en rachetant sans cesse des protections à usage unique. Avec les protections réutilisables vous serez tranquille pour quelques années (en moyenne 5 ans pour les culottes de règles par exemple). Vous les joignez simplement à vos lessives habituelles pour les entretenir.

Notre sélection pour des règles zéro déchet

Selon nous, la culotte de règles est l’alternative idéale pour bannir les protections hygiéniques jetables. Pourquoi ?

C’est super confortable.

Vous enfilez votre culotte le matin et vous la retirez le soir, tout simplement. Vous restez au sec toute la journée et avez l’esprit tranquille. Fini les fuites et les moments de panique quand on a plus de protections jetables sous la main !

C’est facile d’entretien.

Pas besoin de penser à en racheter, il vous suffit de les rincer après les avoir portées, puis de les passer en machine avec le reste de votre lessive. Nous avons rédigé un article sur le sujet, juste ici.

C’est économique.

Vous pourrez garder vos culottes de règles 5 ans, en moyenne. C’est un investissement vite rentabilisé ! Sur 5 ans, vous dépenserez 180€ pour des culottes de règles contre 265€ pour des protections périodiques jetables. Nous nous sommes basées sur une consommation annuelle de 290 protections hygiéniques jetables par an (4€ la boîte de 22 tampons et 2,60€ la boîte de 14 serviettes jetables). Pour le lavable, nous nous sommes basées sur nos prix : 4 culottes pour flux normaux à abondants (30€) et 2 culottes pour flux abondants à hyper abondants (35€).

C’est mieux pour vous et la planète.

Exit les matières aux noms imprononçables. La partie de notre culotte menstruelle qui se trouve contre votre peau est en coton bio, beaucoup moins gourmand en eau que le coton non-bio et confortable. Nos matières ont été sélectionnées avec soin pour garantir un impact minimal sur la planète et la meilleure efficacité possible pour vous. Le but est que vous adoptiez cette alternative responsable, pour de bon !

Sources